Peux-tu nous présenter ton parcours et ton activité ?
Je suis directrice artistique, graphique et illustratrice et pour certains clients je fais aussi de la photographie. Néanmoins, aujourd’hui, j’aimerais aller un peu plus vers l’illustration.
Il y a 20 ans, à la sortie des Beaux-arts de Caen (l’ESAM), j’ai commencé à travailler dans un laboratoire en tant que graphiste en packaging. Après 9 mois, j’ai eu l’opportunité de partir aux Pays de Galles où je suis restée 1 an et demi, j’avais décroché un poste de graphiste dans un studio de designers. Ce qui s’avéra être une super expérience.
De retour en France, je me suis mise à mon compte pour la première fois. Mon premier contrat fut le logo touristique du Pays de Galles. Je bossais en freelance pour l’agence que je venais de quitter. Mais suite à une prestation, une agence de communication me proposa un CDI que j’ai finalement accepté. Après 3 ans au sein de cette agence, j’ai voulu tenter l’aventure parisienne. J’ai décroché un CDD de 9 mois au sein des Pages Jaunes en tant que designer. Le contrat terminé, je suis rentrée en Normandie pour me mettre de nouveau à mon compte. J’ai eu la chance de décrocher des contrats de sous-traitance pour la Région de Haute-Normandie, notamment la communication pour la nouvelle gare de Rouen ou encore le design du site normandie-impressionniste. Puis le responsable de communication de TechnipFMC au Trait a fait appel à mes services. J’ai pu découvrir une très belle usine au travers d’une collaboration qui a duré 4 ans. Après cette expérience, j’ai voulu retrouver la stabilité du salariat. C’est l’usine de capteurs électroniques de CELEC à Neufchâtel-en-Bray qui me fit confiance. Après 3 belles années, en tant que chargée de communication, j’ai décidé de reprendre la route de l’entreprenariat, mais pas seule cette fois…
Comment es-tu arrivée à la SCOP276 ?
J’ai découvert la SCOP276 il y a 4 ans. À l’époque j’avais rencontré l’équipe pour un projet d’édition qui n’a hélas pas abouti. Finalement, je suis arrivée ici en novembre dernier. Après deux expériences à mon compte, je ne voulais pas me relancer seule, j’ai appris de mes erreurs. Mais j’avais besoin de retrouver de la diversité dans mon activité. Je savais que la SCOP276 me conviendrait, pour les partages, l’encadrement, le soutien. Le modèle coopératif qui assure l’égalité et la solidarité dans une vie économique est celui qui convient parfaitement à mes engagements et mes convictions. Aujourd’hui, je réponds aux besoins des clients en communication globale. Mais petit à petit, je souhaite collaborer pour des projets d’illustrations avec des techniques plus créatives, comme ceux que je pouvais faire en école d’art.